Discours de politique générale de François Bayrou

Mar­di 14 jan­vi­er devant l’Assem­blée nationale et mer­cre­di 15 devant le Sénat, François Bay­rou a pronon­cé son dis­cours de poli­tique générale. Après des négo­ci­a­tions avec les forces par­lemen­taires, le pre­mier min­istre a refusé une sus­pen­sion de la réforme des retraites mais a con­vié les parte­naires soci­aux à pro­pos­er des alter­na­tives à con­di­tion de ne pas « dégrad­er l’équilibre financier. » Une mis­sion de la Cour des comptes sera chargée d’établir un « con­stat » de la sit­u­a­tion du sys­tème de retraite fondé sur « des chiffres indis­cuta­bles. »

Dans un con­texte économique dégradé, M. Bay­rou a cor­rigé à la baisse les prévi­sions de crois­sance pour 2025, tout en promet­tant une ratio­nal­i­sa­tion des dépens­es de l’État. Il souhaite cepen­dant pro­téger les entre­pris­es des hauss­es expo­nen­tielles d’im­pôts et des charges, car ce sont des acteurs clés de la richesse et de l’emploi.

Con­cer­nant les textes lég­is­lat­ifs très atten­dus de nos élus, les déc­la­ra­tions précé­dentes en matière d’eau et d’as­sainisse­ment, et de pro­tec­tion du statut de l’élu local devraient être con­fir­mées. Sur le plan insti­tu­tion­nel, il envis­age d’introduire un principe de pro­por­tion­nelle au scrutin lég­is­latif. Enfin, il souhaite créer un fonds spé­cial pour mod­erniser l’État et une « banque de la démoc­ra­tie » con­sacrée au finance­ment des par­tis et syn­di­cats.

» Revoir la déc­la­ra­tion au Sénat