Un souffle d’espoir entre mémoire, foi et politique

Le 8 mai à Orléans, la ville a vibré au rythme des 596e fêtes de Jeanne d’Arc. Une foule nom­breuse, joyeuse, rassem­blée autour d’un héritage com­mun, a fait de cet événe­ment un moment pop­u­laire, chaleureux et pro­fondé­ment français. Un moment où la foi chré­ti­enne ren­con­tre la République, laque­lle ne s’en détourne pas. Au-delà du folk­lore et de l’émotion, la céré­monie fut mar­quée cette année par un geste fort : l’inauguration d’une stat­ue du général de Gaulle, fig­ure tutélaire de la France libre et de l’unité nationale. Quel plus beau sym­bole que cette ren­con­tre entre deux grandes fig­ures de notre his­toire — Jeanne d’Arc, la bergère guer­rière guidée par sa foi, et Charles de Gaulle, l’homme du refus de capit­uler, du courage et de la grandeur retrou­vée.

Dans une époque trou­blée, ces célébra­tions offrent un ancrage, une res­pi­ra­tion. Elles rap­pel­lent que les racines de la France sont pro­fondes, nour­ries de héros, de con­vic­tions et de sur­sauts col­lec­tifs. Les vis­ages d’enfants émer­veil­lés, les familles réu­nies, les chants, les dra­peaux : autant de signes que notre besoin de rassem­ble­ment, d’identité et de fierté partagée est intact. La France ne se résume pas à ses colères, ses divi­sions ou ses doutes. Elle sait aus­si célébr­er, trans­met­tre, croire.

Quelques heures plus tard, à des mil­liers de kilo­mètres, un autre événe­ment majeur boulever­sait le monde catholique : l’élection du pape Léon XIV. À Rome, la fumée blanche s’est élevée, por­teuse d’espoir pour 1,4 mil­liard de fidèles de tous hori­zons. Dans un monde frac­turé par les guer­res, les fanatismes et les replis iden­ti­taires, l’Église catholique attend un sou­verain pon­tife capa­ble de par­ler au cœur de tous, croy­ants ou non. Un pape qui incar­ne la paix, le dia­logue et l’ouverture, tout en défen­dant sans com­pro­mis la dig­nité humaine et la fra­ter­nité.

Le choix du nom, Léon, n’est pas anodin. Il évoque à la fois la tra­di­tion et la fer­meté. Léon XIV devra, dès les pre­miers jours de son pon­tif­i­cat, mon­tr­er qu’il peut incar­n­er cette autorité bien­veil­lante, cette voix morale dont le monde a tant besoin. Il hérite d’une Église ébran­lée mais tou­jours vivante, diverse et uni­verselle, tirail­lée entre tra­di­tion et moder­nité. Le défi, immense, est à la mesure de l’attente : que la foi soit aus­si un levi­er de paix, que le spir­ituel reprenne sa place dans un monde trop sou­vent obsédé par le matériel.

Et pen­dant que l’Église renou­velle son pas­teur, la poli­tique française, elle aus­si, cherche ses chefs, ses repères. La droite répub­li­caine, mal­menée depuis des années, en quête d’un nou­veau souf­fle, s’apprête à choisir son prési­dent. Dans ce con­texte, le nom de Bruno Retail­leau s’impose avec force et clarté. Min­istre de l’Intérieur respec­té, homme d’ordre et de dia­logue, sa pop­u­lar­ité ne cesse de croître. Non pas une pop­u­lar­ité médi­a­tique ou arti­fi­cielle, mais une adhé­sion sincère à sa parole ferme, libre, ancrée dans le réel.

Avec Pauline Mar­tin, nous croyons en lui. Nous croyons que Bruno Retail­leau peut être ce leader que la droite attend, non pour flat­ter les peurs ou recy­cler les vieilles recettes, mais pour con­stru­ire un pro­jet solide, human­iste et crédi­ble. Il a la stature, la volon­té, et surtout, la sincérité. Il par­le vrai, et dans une époque sat­urée de com­mu­ni­ca­tion, cela fait toute la dif­férence. Il ne s’agit pas seule­ment de recon­stru­ire un par­ti, mais de redonner à la France une alter­na­tive poli­tique forte, attachée à la République, à la jus­tice sociale, à l’autorité de l’État, à la lib­erté d’entreprendre comme à la sol­i­dar­ité.

Entre Jeanne d’Arc et de Gaulle, entre le pape et la poli­tique, ce mois de mai 2025 nous rap­pelle que l’histoire est tou­jours en marche, que les peu­ples cherchent des repères, des lead­ers, des raisons d’espérer. À cha­cun d’entre nous de porter cette espérance, de la faire vivre dans les urnes comme dans nos engage­ments quo­ti­di­ens. Que ce print­emps soit celui du renou­veau, du courage, et de la foi en l’avenir.

Hugues Saury, 16 mai 2025