Le 3 juillet, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à permettre aux salariés de certains établissements et services de travailler le 1er mai. Elle vise à combler un vide juridique en inscrivant de manière explicite dans la loi la possibilité pour certains établissements et services (notamment les fleuristes et les boulangers) de faire appel, à titre dérogatoire, à leurs salariés le 1er mai.
Les sénateurs ont modifié le texte afin de resserrer la liste des secteurs qui bénéficieraient, par principe, d’une dérogation à l’interdiction d’occuper des salariés le 1er mai. Il s’agit des secteurs qui travaillent traditionnellement le 1er mai à savoir les fleuristes, les jardineries, les boulangeries et autres commerces de bouche de proximité, ainsi que les théâtres et cinémas. Ils ont précisé que les grandes surfaces n’étaient pas concernées par cette dérogation.
Les sénateurs ont également spécifié que ce travail doit reposer sur le volontariat des salariés et être formalisé par un accord écrit entre le salarié et son employeur. Le texte final indique enfin que le refus de travailler ce jour-là ne peut donner lieu à aucune mesure discriminatoire ni constituer une faute ou un motif de licenciement.