Situation des petites et micro-entreprises

La loi met­tant fin à l’abaissement à 25 000 € des seuils de chiffre d’affaires annuel de la fran­chise en base de TVA a été pro­mul­guée au Jour­nal offi­ciel le 3 novem­bre, après son adop­tion défini­tive par le Sénat le 23 octo­bre.

Adop­té à l’unanimité, ce texte rétablit les seuils précé­dents — 37 500 € pour les presta­tions de ser­vices et 85 000 € pour le com­merce — afin de préserv­er la sta­bil­ité fis­cale de plus de 2,1 mil­lions de petites entre­pris­es, d’entrepreneurs indi­vidu­els et de micro-entre­pris­es.

Ini­tiale­ment, le gou­verne­ment avait prévu d’abaisser ces seuils à 25 000 € dans le cadre du pro­jet de loi de finances pour 2025, une mesure qui avait sus­cité une vive oppo­si­tion des acteurs économiques. Sa mise en œuvre avait d’ailleurs été reportée, puis sus­pendue pour l’année 2025.

En adop­tant sans mod­i­fi­ca­tion la propo­si­tion de loi déposée à l’Assemblée nationale, le Sénat a apporté une réponse claire à cette incer­ti­tude. Sur propo­si­tion de la com­mis­sion des finances, il a con­fir­mé la néces­sité de don­ner une base légale solide à la sus­pen­sion de la réforme et de garan­tir une fis­cal­ité lis­i­ble et sta­ble pour les petites entre­pris­es de notre pays.

Con­sul­ter la loi du 3 novem­bre 2025 visant à garan­tir un cadre fis­cal sta­ble, juste et lis­i­ble pour nos micro-entre­pre­neurs et nos petites entre­pris­es