Impact environnemental de l’industrie textile

Mar­di 10 juin, le Sénat a adop­té à l’unanimité la propo­si­tion de loi visant à réduire l’impact envi­ron­nemen­tal de l’industrie tex­tile. Une com­mis­sion mixte par­i­taire, com­posée de sept séna­teurs et de sept députés, se réu­ni­ra prochaine­ment.

Ce texte a pour but de lim­iter le phénomène de la mode express, l’augmentation des vol­umes mis sur le marché ain­si que les con­séquences néga­tives engen­drées par ces modes de pro­duc­tion et de con­som­ma­tion. À cet effet, la propo­si­tion de loi entend :

  • Ren­forcer l’information et la sen­si­bil­i­sa­tion du con­som­ma­teur sur l’impact envi­ron­nemen­tal de la mode éphémère, ain­si que sur les pos­si­bil­ités de réem­ploi et de répa­ra­tion des vête­ments et acces­soires ;
  • Élargir les pos­si­bil­ités de mod­u­la­tion des éco-con­tri­bu­tions en fonc­tion de l’im­pact envi­ron­nemen­tal du vête­ment ;
  • Inter­dire la pub­lic­ité pour les entre­pris­es et les pro­duits rel­e­vant de la mode éphémère.

Lors de l’examen au Sénat, la Cham­bre a décidé d’une part, de fléch­er les con­tri­bu­tions vers les instal­la­tions de recy­clage situées en France plutôt que dans des pays non mem­bres de l’Union européenne, afin de favoris­er le développe­ment de capac­ités nationales de recy­clage. D’autre part, elle a priv­ilégié un encadrement de la pub­lic­ité de la mode éphémère.