Adoptée en première lecture au Sénat le 20 octobre dernier, cette proposition de loi a pour objectif de corriger les dysfonctionnements issus de la réforme de 2019. Afin de favoriser un recrutement de proximité, le texte prévoit que les universités organisent, dans chaque département, une première année d’accès unique aux études de santé.
Elle généralise l’expérimentation des options « santé » dans les lycées situés en zones sous-denses, prévoit que les deux tiers des étudiants accédant au troisième cycle soient affectés dans la région où ils ont suivi leurs études et ajuste la répartition des postes d’internat en fonction des besoins territoriaux et démographiques.
Enfin, à titre expérimental, le texte introduit une dérogation aux modalités d’admission de droit commun : pour répondre au phénomène persistant de places vacantes en premier cycle de pharmacie, il ouvre la possibilité d’une admission directe via la plateforme Parcoursup. Le texte est désormais transmis à l’Assemblée nationale.

